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Channel: Paula smack, quotidien d'une aventurière à paillettes
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Compliments et phrases assassines de Noël

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Les fêtes 2014 n'ont pas été en reste concernant les petites piques familiales qui te rabaissent à ta condition de célibataire/grosse/déprimée/chômeuse... Mettez ce que vous voudrez.Pour ma part, la thématique de l'année, c'était bien le célibat !!

Les réflexions dont je me serais passée :

♥ "Bah dis donc, vu tes cuisses, il avait l'air bon le calendrier de l'avent !" -- Merci Tonton

♥  "Sympa ta robe de Nouvel an ! Rhaaaa, je ne sais pas comment tu fais, moi, ces trucs clinquants, ça ne me va pas !" -- Une connaissance...que je ne connais plus d'ailleurs

♥  "C'est quoi ce truc ? On dirait du vomi" -- un naze devant un de tes plats

♥ "Bon quand est-ce que tu nous ramènes un amoureux ?" -- signé Maman. Au petit déj'. Le 25/12.

♥ Merci Paula pour le cadeau que tu t'es décarcassée à me faire mais je l'ai déjà... -- Ta soeur

♥ Merci Paula pour le second cadeau que tu t'es décarcassée à me faire mais, visiblement, ça ne me fait ni chaud ni froid... -- Ta soeur

♥ "Tu aurais pu faire un effort vestimentaire !"
   - Bah, j'ai fait un effort Mère-Grand !
   -Ah !

♥"Non, mais laisse-moi faire. Dégourdie que tu es... Heureusement, tu ne devais ramener qu'une entrée..." -- Mère-Grand en cuisine quand tu propose ton aide, dois-je encore le spécifier ?

♥ "Paula, ouvrir le champagne, ça peut rentrer dans tes compétences ou pas ?" - Père

♥ "Paula, on ne dit pas "nique"à tout bout de champ. Surtout à table !" - Parents coincés ;-)

Bon, n'allez pas croire que je suis une gloutonne excentrique qui ne sait pas faire à manger et incapable de se trouver un mec. J'ai aussi eu le droit à une floppée de compliments pendant les fêtes. Je vais donc tenter de redorer mon image qui vient d'en prendre un sacré coup !

Les petites phrases qui mettent du baume au coeur heureusement :

♥ "Moi, je veux Paula dans mon équipe !"- Manon................5 ans

♥ "Tu sais que je t'aime ?" -- Bon ça vient d'un pote mais quand même, ça fait plaisir !

♥ "Moi, je trouve ça vachement bon. Tu me donneras ta recette ?" -- Merci cousine ! Je crois même que c'est à moi qu'elle parlait...

♥ "Demande à Paula, elle fait ça bien !"de quoi ? On s'en fout ! -- Toujours Maman qui croit (un peu) à ton potentiel finalement

♥ "Tu n'aurais pas perdu un peu de poids, toi ?" -- Mère-grand qui réalise 3 ans après que tu aies perdu 15 kilos.

♥ "Tu devrais inviter Paula, elle danse vachement bien !" -- Un poteau à un bel inconnu type

♥ "Ca te dérange, si je vais acheter le même que toi ?" -- Ta soeur qui, finalement, avoue que tu as du goût

♥ "Mariée dans l'année !!" -- Père en versant le champagne que tu n'as pas ouvert

♥ "Arrête un peu de rayonner comme ça, on se sent nuls à côté" -- bon OK, ça, je l'ai peut-être un peu fantasmé

 

Et toi, tu as eu le droit à quoi cette année ?

*Photo Arlette Chiara Sivizaca Condé


Après un premier rencard...

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- L’auteur tient à préciser que nous parlons bien d'un premier rencart heureux -

 

love

 

 

♡ Tu guettes ton téléphone en permanence : pour toi, il fera une exception à la règle des 3 jours 

♡ Tu as un sourire débile scotché sur la che-tron : la meilleure période sans doute pour recevoir une lettre des impôts ou ta régul’ EDF 

♡ Tu as des fringales de lingerie : après ta régul’ EDF, tu n’es plus àça près pour creuser le trou de ton découvert

 ♡ Tu as envie de puer le bonheur : à en dégoûter les Bouthanais 

♡ Tu écoutes Céline Dion : sans voir où est le problème mais en mettant quand même des écouteurs, ON NE SAIT JAMAIS 

♡ Tu as le cœur léger : Colchiques dans les prés, fleurissent, fleurissent…

♡ …Et lourd en même temps : de peur qu’il ne t’appelle pas #enculé

♡ Tu as fait tes cartons : READY pour le jour où il te donnera sa clé Demain, j'espère

♡ Tu n’as plus besoin de manger : juste de baiser aimer 

♡ Tu pourrais courir un semi EA-SY : « l’amour, ça donne des ailes », - l’auteur tient à ajouter :  « la rupture, ça te les coupe sans même attendre l’atterrissage »- 

♡ Tu as envie de revivre ce moment encore… et encore : c’est un peu un James Cameron dans ta tetê… en mieux ! 

♡ Tu ris à toutes les blagues. Même les plus pourries. Tu connais celle du petit pois dans un ascenseur ? 

♡ Tu marches en moon walk : question de classe 

♡ Tu colles ton prénom à son nom. Juste pour voir.  

 

Et pourtant, tu as juréà tout le monde que tu ne t’emballerais pas… cette fois-ci !

 

edit : Excusez-moi pour cette longue absence. J'ai eu quelques soucis techniques et un réparateur peu consciencieux.
Mais je suis back !! Pluie de paillettes !

5... moments de sa vie à oublier

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1. La jupe dans le collant
Et les 45 minutes qui suivent.

2. Le premier pet en présence de ton amoureux.
Oups ! Tu ne l'as pas senti venir mais tu t'es sentie t'enterrer dans un GRRAAANNNNDDDDD trou !

3. La blague qui ne prend pas...
Tu sens que tu rames... Devant un auditoire en demande... Tu sens le bide arriver... BIDE.

4.La chute dans le grand escalier...
 Du grand hall. Du grand lycée.  Devant un grand nombre de gens. Se relever. Sans dignité.

5. Le premier rateau en 4èmeD.
Tu en as fait des caisses. Pour une fois.
Jamais plus tu aimerais.
Tu étais sur le point de te déscolariser.
De toute façon, tu allais mourir.
En fait, c'était juste la honte parce que ton le collège allait être au courant.

Et toi, qu'est-ce que tu as à oublier ?

 

*Photo Daniel Cerejo

Un jour, quand j’aurai des couilles…

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Je nagerai avec les baleines. Mais pas demain, j’ai mes règles. Je gouterai les moules. Les huîtres. Les crevettes. Le thon. Le… J’irai vivre à l’étranger. En Angleterre. En Russie. Au Bhoutan. A San Francisco. En Nouvelle Zélande. En Afrique du Sud. Et aussi à Ushuaia. Je plaquerai tout pour devenir chanteuse àtextes succès note pour plus tard : en parler à Armande Altaïou pour ouvrir une jolie boutique avec du papier-peint à fleurs. Je me le ferai ce tatouage tant voulu. Genre ça…

 

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Euh… Ça plutôt :

 

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J’arrêterai de louer et j’achèterai une tite maison. C’est pas comme si j’avais déjà mis presque 30 000 balles dans un loyer jusqu’à présent. J’arrêterai d’avoir peur dès qu’un chat s’approche de moi, j’arrêterai de changer de trottoir quand je croise un escargot ou une limace et je sortirai les araignées au lieu de les écraser. Je dirai à mes parents que je les aime. Sans rigoler. J’assumerai pleinement tout ce que j’entreprends, porte ou aime. J’appellerai ma fille Olga. J’irai leur demander si je peux entrer juste pour voir ce qu’ils ont fait subir à de ma maison. J’irai passer des après-midi entières avec Mère-Grand plus souvent. Je serai plus patiente avec mon autre grand-mère. Je boirai ma première tasse de café. Je lui enverrai un message. Je crierai haut et fort que tremper un morceau de crêpe dans la pâte à crêpe, manger des Knackis et de la pâte feuilletée crue, mettre un bonbon crocodile dans son Coca, dévorer les oignons frits comme si c’était des cacahuètes, c’est juste le pied. J’offrirai des cours d’humanitéà une collègue. Je me lancerai davantage dans des projets un peu foufous. Je participerai au championnat mondial de booty shake. L’essentiel, c’est de participer. Je demanderai clairement, eyes in the eyes, à MP s’il gay or not. S’il me dit non, je l’embrasserai avant de lui dire « C’est pas toi, c’est moi… Je préfère qu’on reste amis ». Je me paierai une épilation au laser. Je passerai d’une déco surchargée à une déco épurée. Mais ça, c’est quand j’aurai la foi de me séparer de mes objets fétiches. Je dormirai dans un hôtel très cher rien qu’une fois. Je dirai à mon coiffeur quand ma coupe ne me plaît pas du tout. 

Et toi, tu ferais quoi avec un peu plus de courage ?

5... chansons à se sortir absolument de la tête. Et c'est pas négociable !

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1. Viva La Malice de Shy'M
Parce que c'est Shy'M.
Parce que ça veut rien dire.
Parce que tu n'es pas rousse. Avec un anal dans le nose.

2. Mais t'es où ? de Vianney
Parce que t'es pas là.
Parce que ça te fait de l'hyper tension.
Parce que QUI aime cette chanson au juste ?

3. Pirouette Cacahuète.
Parce que le facteur doit être mort à cette heure ci.
Parce que c'est une plaie d'avoir une collègue qui a des gosses en bas âge. Alors que tu n'as pas de gosse.

4. Color Gitano de Kendji Girac.
Parce que tu ne connais que ce mot là dans la chanson.

5. Sia - Chandelier.
Parce que tu ne peux pas faire de la danse contemporaine en perruque partout. C'est gênant.

Et toi, une chanson en tête ?

 

*Photo Kylli Sparre

C'est devenu un homme !

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J’avais demandé un chien.
J’ai eu un frère.
Allergique aux poils de chien.

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Mon père a fait toute une chasse au trésor pour nous dire qu’on allait devenir grandes sœurs. Le trésor, c'était la grande nouvelle. Tu parles d'une grande nouvelle. L'humour de mon père, laisse tomber. Ma soeur s'est beaucoup amusée. Moi, quand j'ai compris, j'ai dit : "il est trop nul, ton jeu !" Pour ma soeur, ça ne changeait rien, elle était "aînée", elle resterait "aînée". Moi, j’allais passer de « chouchoutée »à« inexistante » et de "benjamine"à"cadette".
 
Et puis, un beau jour, j’étais en CE2, alors que Mme Arlette faisait un cours sur le Moyen Age, on a frappéà la porte. On est venu me chercher pour une grande nouvelle -encore une-.En franchissant le seuil de la porte ce jour là, je ne passais pas simplement de la "salle de classe" au "couloir" : j'ai pris 1 000 responsabilités d'un coup.
 
Je suis arrivée à la maternité avec ma soeur et des fleurs que mon père m’avait mises dans les mains. C’est moi qui aie appuyé sur la poignée de la porte. Je savais qu’en faisant un pas dans la chambre, c’était le début "d'autre chose". J’avais un nouveau rôle. Comment vous l’expliquer ? Je me suis sentie d’un coup différente. Physiquement, j'ai senti un poids plus lourd sur mes épaules. Pourtant, à 8 ans, on n'a pas des masses de responsabilités. Il était là. Tout rouge. Dans un mini lit.
 
Il est revenu à la maison. C’était pas drôle : il pionçait tout le temps. Alors parfois, sur la pointe des pieds, j’allais le réveiller avant de partir en courant de sa chambre.

Il ne marchait pas encore qu’il mettait tout ce qu’il trouvait dans la fente du magnétoscope. Tant que c'était que celle du magnétoscope...
 
Il est loin et enterré le jour où il est tombé de mon vélo en marche. A 2 ans.  A quoi ça sert d’avoir un tit frère si on ne peut pas faire ses expériences ?
 
Il est passé le temps de la docilité, où je le déguisais en nana et le filmais en train de chanter Jennifer.
 
Il a disparu le temps où je devais lui dire « le premier qui arrive au prochain poteau a gagné» pour qu'il avance quand j’allais le chercher à la maternelle après le collège. C'est con, j'imagine refaire ça aujourd'hui et ça me fait rire d'imaginer ce grand dadais se mettre à courir vers le poteau.
 
Quand il avait 4-5 ans et que je traversais ma crise d’adolescence bien profondément, c’était lui qui venait me dire « Tu pleures Paula ? » en me caressant la tête quand je me prenais le chou avec les parents.
 
A 6 ans, il voulait être archéologue, il avait la biographie de Jean Moulin sa table de chevet et, à table, il disait « tu savais que le basilosaurus était l’ancêtre de la baleine ? » alors que moi j’allais passer mon brevet et j’avais déjà du mal à retenir pourquoi le 11 novembre était un jour férié.
 
Quand il rentrait de l’école et que je regardais « Un, dos, tres », il était toujours obligé de se mettre JUSTE à côté de moi dans le canapé alors que celui-ci était grand.

Il a tellement joué aux Trivial Pursuit, qu'il connaissait toutes les réponses par coeur. C'est très agaçant de perdre contre un gamin de 7 ans.
 
Quand les parents sortaient le samedi soir, c’était moi qui le gardais. Enfin, on ne savait jamais qui de lui ou moi avait le moins peur dans la grande maison vide.

A 8 ans, il a refusé un Happy meal pour un menu de grands avec un Big Mac. Emotion.

A 12 ans, il a allumé un barbecue tout seul alors qu'à 20 ans, je n'avais toujours pas osé essayer.
 
Un jour, je me suis rendue compte qu’il avait du poil aux jambes et qu’il avait quitté l’enfance. Sa voix aussi a changé.
 
Un jour, j’ai lu en cachette un poème qu’il avait écrit pour une fille. Elle lui a brisé le cœur. La salope !

Mais j'ai aussi réalisé que je ne pouvais pas faire grand chose : qu'il devait apprendre de ses échecs, que je ne pourrais pas toujours le protéger et qu'il allait en connaître d'autres des chagrins d'amour. Sinon, bien sûr, je l'aurais attendue à la sortie des cours, cette connasse !

Un autre jour, il s’est pris une cuite. Il a vomi partout.  Il était fier de me le dire. Moi je comprenais pas qu'on puisse se mettre dans un état pareil à 5 ans 1/2. Mais tout le problème, il est là... Il n'a plus 5 ans 1/2. Il en a eu.. Il en a eu... Attends, j'arrive pas... ll en a eu 18.

(l'auteure sortait de la pièce en pleurant.)


 
Je raconte tous ces souvenirs. Mais ça n’a pas toujours été facile pour moi. Surtout pour trouver une place. J’ai eu du mal à vraiment l’aimer au départ. C’était compliqué. Et pourtant lui, il m’a toujours aimé. Mon frère, c’est comme le vin, j’ai appris à l’apprécier avec le temps. Et puis, j'ai changé de phase. Avec la différence d'âge, je me suis occupée de lui, j'ai eu peur pour lui, j'étais fière de son parcours, de ce qu'il était, de ses qualités, j'ai même parfois voulu l'éduquer même si on m'a vite remise à ma place...

Aujourd’hui, je l’aime, il me fait rire et c’est pas fini. Bon il a bien quelques petits défauts comme quand tu lui sers à manger, on dirait qu’il n’a pas bouffé depuis 15 jours ou son art de la procrastination... Mais c'est mon frère.
 
Le plus important, c’est que ça y est, il vient d’avoir 18 ans. Et moi je viens de recevoir un poignard dans le cœur. LE bébé de la famille, le DERNIER bébé de la famille est devenu un homme. OMG. Ca fait tout drôle, crois-moi et le chemin n’est pas fini !

*Photo Lahlife.com

Rions !

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Ca ne peut pas te faire de mal de rire un bon coup, si ?

C'est bon pour le moral. Pour les abdos aussi. Et ça, ça ne se refuse pas ! Voici donc les dernières choses amusantes piochées sur la toile. Echauffe tes zygomatiques, ça va chauffer !

☼ On commence avec du potache. Désolée mais ça me fait rire. Pauvre Marc !

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☼ Des petites phrases innocentes ? Pas tant que ça...

Capture d’écran 2015-03-04 à 13Capture d’écran 2015-03-04 à 13

 

☼ Si vous avez regardé le show des Enfoirés, il y a quelques semaines, cela ne vous aura peut-être pas échappé...

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☼ Papa, si tu me lis.... Tu ne me croyais pas quand je te disais que c'était inutile !!

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☼ On se fait parfois mal au coeur en regardant nos dégaines quand on était petits. J'ai longtemps cru que ma Maman ne m'aimait pas à me mettre des fringues aussi moches, aussi colorées, aussi pleines de motifs... Et puis, on se dit qu'il y a peut-être pire ailleurs...

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Photos Ebaumsworld

☼ Maybe, one day, on fera des selfies avec des quokka... Maybe ! Et ça nous fera du bien au moral !!

selfie avec quokka

☼ Rhooo, ça manque un peu de mysogines dans le coin, non ? Tant que ce n'est que pour rier ;-)

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Photo Topito

 

☼ A tous ceux qui avaient imaginé que l'on se déplacerait en soucoupe volante et qu'on aurait des super pouvoirs, vous risquez d'être déçus !!

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☼ Au lendemain de la tragédie Charlie Hebdo, Klaire m'a bien fait rire. Encore une fois...

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☼ Cassededi pour mon frangin... J'ai peut-être trouvé plus fort que toi. Et faut le faire...

 

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☼ Tu as sans doute craqué pour les gels douche Dop aux saveurs de notre enfance. On m'a offert celui à la Madeleine. J'ai un SCOOP pour toi. Les nouveaux parfums sont sortis. Prépare toi psychologiquement !

Baptiste VallonBaptiste Vallon2

 

Baptiste Vallon4

☼ Une petite perle sur mon nouveau blog chouchou Tout ce que vos copines ne vous diront jamais

blog tout ce que vos copines ne vous diront jamais

 

☼ Pour finir, je vous propose une pub tout en finesse et en élégance. Ayez toujours un oeil sur votre sachet de thé. Soyez concentrées les filles, merde !

Bon allez, j'espère que cela vous a plu et que vous avez le smile !!

buzzfeed

OMG : la stabilisation, c’est quand même BEAUCOUP plus dur que le régime !

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Après un peu plus d’un an de «régime» préfère dire «rééquilibrage alimentaire» et 13 kilos perdus, j’ai entamé la fameuse phase dite de «stabilisation» au mois de janvier.

Comment te dire que dans ta tête, avec la phase de «stabilisation», il y a des dizaines de cloches qui se mettent à sonner. «Tu es libre Paula ! Tu peux manger comme tu l’entends, tu peux ne plus peser tes aliments, tu n’es plus obligée de compter, tu n’es plus obligée de refuser un restau juste parce que c’est le deuxième du mois, tu peux manger une tablette de chocolat entière dans la semaine, tu as le droit de mettre un peu ton nez dans les cacahuètes bouh, c’est dégueulasse, tu peux réduire le sport à 2 fois par semaine… JOUR DE GLOIRE, PAAUUUUULLLLAAAAA, JOUR DE GLOIRE ! »

Alvaro Dominguez2

Et puis juste après mais juste avant de faire un plein de courses avec que des knakkis et des biscuits apéro, il y a la réalité. Tu te dis « WAOUH, ok je suis libre mais peut-être trop ! Je fais comment pour ne pas reprendre le poids de ces mois d’efforts avec autant de libertés ? »

Quand tu crois avoir fait le plus gros du chemin et avoir presque fini la randonnée , tu réalises que la dernière portion du chemin est la plus escarpée et la plus accidentée.

Concrètement, j’ai encore quelques règles mais beaucoup moins contraignantes qu’avant. Enfin, c’est ce que je croyais. Car depuis la stabilisation, je me sens lâchée dans la nature. Je vois encore la nutritionniste mais les rendez-vous ont été espacés.

Au premier rendez-vous de la stabilisation, j’étais tellement obsédée par la reprise de poids que j’avais sans le vouloir encore contrôlé mon alimentation et j’avais perdu 1 kilo. Au deuxième rendez-vous, j’ai repris du poids. 1 kilo. Bon OK, 3. Vous vous rendez compte, c’est comme si j’avais perdu que 10 kilos ! Et tous les derniers mois de lutte pour perdre les derniers kilos qui seraient effacés d’un coup à cause de trop de soirées arrosées, d’un saucisson qui passe par là, d'une tartiflette au lendemain d'un Mac Do et la veille d'une soirée crêpes, d’occasions à fêter mais aussi avec moi tout est bon à fêter

J’ai fait bonne figure devant la nutri. On a beaucoup parlé de la façon dont je vivais cette nouvelle phase et comment j’ai pu reprendre ces kilos. Et même si mon état de santé m’a fait provisoirement arrêter le sport chez moi, ça joue beaucoup, ce n’est pas le seul responsable et je le sais. J’avais envie qu’elle me tape sur les doigts, qu’elle m’engueule, qu’elle me dise que c’est pas bien mon côté maso. Et pourtant comme d’hab, elle avait un ton doux et a été très pédagogue. Je crois qu’elle a compris que ça ne servait a rien d’en rajouter une couche, c’était déjà Bagdad dans mon fort intérieur. Alors oui, j’ai fait bonne figure mais j’ai pleuré en rentrant.

Franchement, ça me ferait mal de bousiller 15 mois d’efforts pour rien. Ca me ferait mal d’échouer si près du but.  Ca me ferait mal de montrer à mon entourage qui m’a tellement soutenu que je n’ai pas réussi. Je suis 10 fois mieux dans mes pompes à -13 qu’à +13, je le sais, je le sens alors il est hors de question que je me laisse aller. Pourquoi c’est si compliqué, hein ? Pourquoi ne puis-je pas être tranquille 5 minutes sans que ça se voit sur la balance ?

Annelie Vandendael10

C’est vrai que de m’enlever ce cadre de la pesée des aliments, le tableau des «à volonté», «à limiter», «à restreindre»,  le fait aussi d’espacer les rendez-vous, ça m’a peut-être refait prendre trop la confiance, me dire que j’avais le temps devant moi pour récupérer. Et puis quand on est bien dans ses pompes, on a envie de profiter de tout et tout le temps. J’ai profité de mes potes, j’ai profité du temps passé avec un mec que j’aimais bien, j’ai profité des trop nombreuses soirées qu’il y a eu en me faisant plaisir et en essayant de réguler dans la semaine. Et même si mes gamelles étaient toujours équilibrées le midi, faut que j’arrête de foutre mon nez dans les viennoiseries que ramènent sans cesse les collègues, de me resservir encore et encore et d’acheter cette boîte de Pim’s en faisant mes courses et… et… et…

Je pense que je ne dois pas être la seule un peu égarée en phase de stabilisation. Ma nutritionniste me dit que c’est normal de tâtonner au début. Mouais, enfin, un tâtons à 3 kilos, ça fait cher le tâtons.

Ces 3 kilos, ils ne sont pas qu’un chiffre sur la balance. Les 3 kilos, je les porte en plus. Je les sens. Dans mes vêtements, par exemple. Les 3 kilos, je peux les toucher. Et puis je les vois aussi et ça m’agace. Je redeviens une obsédée du mirror. Une vitrine, une porte vitrée, un mirroir, je suis forcément en train de me mater le cuissot, de toucher pour voir si c’est pas un rêve et me dire que punaise, je me trouve grosse. Mais c’est plus de l’auto flagellation que de la vérité juste parce que je m’en veux d’avoir relâché ma vigilance à point là.

Alors OUI, c’était beaucoup plus simple quand j’étais au régime et que j’avais un cadre. Là, je patauge un peu. J’ai recommencéà me reprendre en main gentiment. Le temps de reperdre les malvenus, je vais reprendre quelques principes du régime. Je vais surveiller un peu plus mes proportions, je vais équilibrer mes plaisirs, je vais reprendre ma vie sportive prochainement… Au prochain rendez-vous, je serai à -3. C’est mon objectif. J’y vais.

*Photos Alvaro Dominguez et Annelie Vandendael


You Only Live Once. Seriously ?

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Franchement, elle ne vous fait pas sérieusement bader la phrase"On a qu'une vie" ?

Personnellement, elle me terrifie. OOOUUUUUHHHHH,Pavé dans la mare

Fruit Juice by Enle Li


Parce que bon... Si cela nous permet de nous cacher derrière cette phrase pour faire des conneries... je finirai cette phrase plus tard Comme par exemple :"Arrête de boire ! Tu es complètement torché !""Rhooo, ça va on a qu'une vie !"je finis donc ma phrase. ... et de faire des choses sur un coup de tête, sur un coup de folie au risque de planter son entourage à coup de crises cardiaques "tu veux vraiment opérer ce type à coeur ouvert sans avoir fait des études de médecine ?""Rhooo ça va, on a qu'une vie !", elle fait quand même sacrément flipper cette phrase. Elle nous rappelle sans cesse que, comme le disait le plus grand philosophe de tous les temps, j'ai nommé Pascal Obispo, "on ne vit, on ne meurt qu'une fois".

Oui, en fait, ça fait peur, parce que ça sous entend la mort. La fin. La vie qui continue pour tout le monde sauf pour toi. Sauf pour toi qui va rater tout le reste. Et puis cela suppose qu'à un moment, il y a un bilan. Tu analyses si tu as assez profité. Ou pas. Si tu es satisfait. Ou pas. Mais imagine donc qu'arrive l'heure du fameux bilan et que tu n'es pas satisfait, quels sont tes recours ?

Est-ce qu'il existe un SAV de la vie ? A ce que je sâche, on ne peut pas encore tout effacer et tout recommencer pour mieux profiter. Tu sais pourquoi ? Parce qu'on passerait notre temps à revenir en arrière et on n'avancerait plus. Il y aurait une liste d'attente de malade. D'ailleurs, à ce rythme là, on serait encore en 1974. D'ailleurs, je ne serais pas encore née.

Fruit Juice by Enle Li2

Alors, en attendant, pour être sûrs de bien profiter comme il faut, on fait des listes. Allez, fais pas semblant : tu en as bien fait une de liste.


Les 30 choses à faire avant mes 30 ans.
Les 1000 choses à faire avant de mourir.

Mais si, rappelle-toi, même que dessus tu as mis des défis incroyablessauter en parachute, se faire tatouer une licorne sur l'épaule ou manger des huîtres, des espoirs de vieavoir 4 enfants, changer de métier ou voir Cindy Sanders en concert, des voyagesfaire le tour du monde en parachute, aller voir les baleines au Canada et faire un crochet par Saint Malo pour manger des crêpes et les irréalisablesbaiser les pieds de Ryan Gosling, dire fuck à son patron ou manger des huîtres. Liste qui, inéluctablement, tombera dans les méandres de l'oubli aussitôt le premier objectif réalisé.

Vu que je n'avais pas de liste et que je commençais à avoir cette boule au ventre à cause de cette maudite phrase, j'ai donc entrepris d'en faire une, histoire d'être sûre à l'heure du bilan d'avoir bien profité.


"- Epouser le Prince Harry.
- Prendre un cours de danse avec Shakira.
- ..."

Panne sèche. J'ai laissé tomber l'histoire de la liste.

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Alors j'ai réfléchi très fort à la phrase. "On a qu'une vie". On parle bien de regrets dans cette affaire. Par exemple, j'ai l'impression de "vivre" pleinement depuis mes 25 ans et d'avoir "sous-exister" avant pendant environ 5 ans. Oui, j'ai des regrets quand je vois comme je m'amuse aujourd'hui. En y repensant, et même si j'ai fait plein de choses, je ne sais pas à quoi ont servi ces années, à quoi je servais. Et puis, j'ai eu un électrochoc, puis 2 et même un troisième et je me suis sorti les doigts du luc. Depuis le déclic, je me sens pleine de vie, épanouie au possible. Bon, je passe sur les soirées déprime parce qu'on en a tous mais je suis heureuse. Pluie de paillettes, Paula. Merci. Et je sens qu'autour de moi, les autres le sentent aussi.

Evidemment, si on me le proposait, j'acceperais de retourner à l'âge de mes 13 ans pour revivre mon adolescence et ma vie de jeune adulte sans oublier de "vivre" cette fois-ci. Je ne ferais sans doute pas les mêmes choix, je ne sortirais pas avec les mêmes mecs, je ne prendrais pas les mêmes chemins, je n'écouterais pas Barbara Streisand... Mais bon, si je revenais 13 ans en arrière, ça boucherait définitivement la machine à remonter le temps et on serait bloqués en 2002. On n'aurait jamais connu le smartphone, les smartbox, la Wii, Ryan Gosling je parle du beau d'aujourd'hui, l'écran plat et le GPS. Ce serait qand même balo, non ? En même temps, faut pas se voiler la face. Ces années ont aussi fait de moi ce que je suis devenue aujourd'hui. Donc, aux chiottes les regrets !

Fruit Juice by Enle Li4

Alors oui, on a qu'une vie, pas besoin de le répéter sans cesse ! Et vu qu'on a qu'une vie, j'espère être satisfaite de la mienne dans sa globalité quand l'heure du bilan sera venu.

Et toi, cette question du temps qui passe, ça te fait quelque chose ?

 

 *Photo Fruit Juice par Enle li

Une citadine à la campagne

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C'est l'histoire d'une fille qui vit dans une grande ville de France. En plein centre ville. Pas Paris mais une grande ville. Cette fille, donc, a des habitudes de fille-de-la-ville bien ancrées. Cette fille aime le monde, le bruit, la vie, avoir 1000 choses a faire sous la main même si elle n'en fait que deux en réalité. Cette fille habite dans un immeuble et ne sait pas dormir quand elle n'entend pas son voisin du dessus marcher sur son plancher. C'est pour dire... L'ennui n'existe pas en ville. Toujours un pote à voir, toujours un verre à boire, une expo à voir, un magasin ouvert... Cette fille ne s'arrête jamais. C'est son médecin qui l'y oblige une fois l'an. Elle adore plus que tout cette proximité de tout et l'immédiateté des choses.Tout sous la main, tout de suite !

A trois pas depuis sa porte, elle dit bonjour à sa voisine/pote qui l'invite à boire l'apero. A picoler, oui, vous avez raison, ne jouez donc pas sur les mots. Plus loin, elle claque la bise au patron du pub d'en bas, devenu ami et jamais avare de compliments sur sa tenue. A peine plus loin, elle aime entrer dans cette vieille boutique tenu par de beaux jeunes hommes et regarder chaque article, tout en sachant qu'elle n'achètera rien. Juste pour le plaisir des yeux. Et au bout de la rue, le centre ville, ses boutiques de fringues qu'elle harpente chaque semaine avec les copines, histoire d'avoir un prétexte pour faire le debrief de la semaine. Elle fréquente aussi les supermarchés, là où il y a toujours du monde. Des vieux, des jeunes, des beaux, des cons, des moches, des pressés, des cool.... Elle prétend détester faire ses courses et pourtant, elle ne manque jamais une semaine.

Elle connait tous les secrets de sa ville et peut conseiller n'importe qui aurait besoin de quoique ce soit et l'orienter vers le meilleur endroit de la ville. Essayez donc pour voir ! Le soir venu, le boulot entériné, elle se plaît à participer à l'agitation nocturne qui fait la renommée de sa ville. Elle s'ennivre légèrement ou beaucoup, ça dépend des soirs... tant qu'elle est entourée, vous savez... Elle a ses lieux de prédilection comme cette salle de concert, ce bar à cocktails, ce club latino. Elle profite également des espaces verts au moindre rayon de soleil, là oú on n'entend presque plus les bruits des voitures mais un  peu quand même sinon c'est angoissant.  Elle aime cette effervescence perpétuelle de la ville. C'est comme ça ! 

Figurez-vous ca y est ? Vous etes figurés? que cette fille est partie en vacances, vivre une expérience inhabituelle. Elle est partie à la campagne  ! Je vous vois vous gosser derrière  votre écran. Cessez donc ! Cette fille part souvent se ressourcer dans des petits coins de Normandie ou du Sud de la France mais elle parvient toujours à remplacer une expo par la visite d'une abbaye, le shopping en écumant les boutiques de souvenirs, les supermarchés par les marchés aux 1000 couleurs et senteurs et les sorties nocturnes par un verre à la paillote de la plage ! Mais là, non ! Rien n'était possible. La campagne. Point.

Une maison, des champs, des moutons et rien. Le genre d'expérience qui vous change une femme. Cette fille a très mal dormi la première nuit. Et les 3 suivantes aussi d'ailleurs.Il n'y avait pas de voisin du dessus. Dehors, les animaux de la nuit offraient aux vacanciers un concert des moins rassurants. Dans la vieille bicoque, tout était humide. Il fallait à cette ville de longues minutes pour ne plus avoir froid. Les araignées et les insectes ornaient les murs. Elle n'allait pas dormir, c'était certain... 

Amelie Mariell 3

Mais elle est où, cette boulangerie, putain ??!

Au petit-déjeuner, cette fille tentait de se persuader que la campagne c'était pas si mal. D'ailleurs, rien que le fait de prendre son petit déjeuner dehors faisait vibrer la jeune fille. Elle ne se souvenait même plus de la dernière fois oùça lui était arrivé. Le temps était au beau fixe, elle allait pouvoir prendre des couleurs, et narguer tous les gens qui n'étaient pas en vacances cette semaine là. Et puis, ça sentait bon dehors. Les fleurs. Et ce silence... C'est vrai ça ! Aucune voiture. Aucun rodéo en scooter. Que des mouches qui bzzz, des branches qui craquent et ses propres bruits de bouche.

Une séance de bronzage dans l'herbe, un running dans les champs, une promenade aux alentours à faire des bouquets de fleurs sauvages et 30 pages de bouquin plus tard, il lui fallait une activité. Seulement que faire quand il n'y a rien à faire ?

On y était. Cette fille, la citadine, angoissait. Elle ne savait que faire et se retrouvait face à une situation qu'elle connaissait peu : l'ennui. Il a fallu à la jeune femme 4 ou 5 jours pour que son corps se détende, que son esprit fasse le vide, qu'elle cesse de penser à ses collègues et qu'elle profite de chaque instant. Trouver du plaisir dans le rien-faire n'est pas chose simple.

Alors, évidemment, cette fille tentait de tromper l'ennui avec quelques activités passionnantes : enlever les poils récalcitrants à la pince àépiler, rompre le silence environnant avec la musique, jouer aux mikado avec des branches... Quoiqu'il en soit, elle appréciait de plus en plus le calme, les instants nature, la douceur de vivre... On prend plus de temps à se détendre, plus de temps à réfléchir posément, plus de temps à ne pa courir à droite et à gauche...et on consomme plus d'essence.

Elle s'est pris une claque au moment où ses amis avaient terminé la bouteille de vin et qu'elle décidait d'aller en acheter une autre. A 22 heures. Ils riaient. Elle avait compris qu'elle avait gardé ses habitudes de la ville et qu'ici, là où les vieillards se regroupaient loin du chahut urbain, il serait très étonnant de trouver un paki ouvert.

Elle s'est pris une claque quand elle a dû prendre sa voiture pour aller chercher du pain. Ca ne lui était jamais arrivé. JAMAIS.

Elle s'est pris une claque quand elle a réalisé que dans sa valise, elle n'avait que des sandales compensées, peu pratiques pour marcher sur les chemins de la campagne.

Mais elle a aussi été surprise d'oser sortir acheter le pain en pyjama sans être maquillée et que les seuls vieillards témoins de la scène avaient plus l'air ébahis de croiser une tite femme à cette époque de l'année que de constater qu'elle n'était pas maquillée. D'ailleurs, elle a été aussi suprise de délaisser son apparence le temps du séjour. Mal coiffée, peau libre, fringuée à la cool... On gagne du temps. Même si cette semaine elle n'en manquait pas.

Elle a été surprise d'avoir écouté des heures durant les histoires fantasques d'un vieillard du village passé leur dire bonjour sans même se lasser.

Evidemment, tout n'était pas simple. Devoir cohabiter avec une araignée dans la douche, rester calme quand les millions de papillons de nuit se posaient sur elle, sursauter au moindre bruit provenant des buissons, découvrir que les scarabés volent et peuvent vous foncer dessus... Mais elle a pris sur elle !

Avec ses amis, ils ont voulu sortir. Voir des jeunes. Faire la fête. Ils ont pris la voiture. Ont enfilé les kilomètres de route à la recherche d'un club ou même d'un bar qui pourrait fermer après 23h30, heure de la fin de leur repas. Ils ont bien trouvé le No Angel, qui semblait être à l'abandon total ou le Sun beach, même pas en bord de plage mais qui ne servait plus à leur arrivée. Cette fille et ses amis ont appris avec le temps à apprécier leurs petits apéros à domicile, à jouer aux cartes des heures durant et à refaire le monde parmi les papillons de nuit.

Toute la semaine, elle se rongeait les ongles de n'avoir de la 4G qu'au milieu du champs en face, le bras levé. Elle allait raté tout Facebook, tout Twitter, tout Instagram. La fin du monde, en somme ! Pas tant que ça... Les trois derniers jours, elle ne pensait même plus à regarder son téléphone, ne s'inquitait pas de savoir qui avait bien pu penser à elle cette journée et oubliait même d'en recharger la batterie. Grande première ! Elle s'était désintoxifiée de tout !

Enfin tout... Presque tout. Parce que faut bien avouer que les vacances entre amis, ça vous fait oublier un rééquilibraque alimentaire. Mais c'est pas bien grave. C'est pas tous les jours les vacances. La viande grillée, les salades multicolores, les fromages au barbec, les sauces, les apéros à n'importe qu'elle heure de la journée.... C'était Pantagruelique ! Au final, elle n'en avait que faire...

Quand a sonné le retour des vacances, cette fille n'était pas très heureuse : cela annonçait le retour au boulot. Dans sa tête, elle pensait déjàà son petit chez elle qui ne tombait pas en ruine, une douche sans cohabitation, des toilettes propres... Purement matériel, en somme ! Après de longues heures de route, il pleuvait dans sa ville. Elle réalisait qu'elle avait quitté le soleil. La tranquillité. La détente. La nature.

Elle se faisait agressé par les bruits, les odeurs, les gens qu'elle appréciait pourtant avant. Il lui a fallu 2 ou 3 heures avant de reprendre ses marques. De raconter ses folles péripéties de citadine à la campagne. Et de souffler avec nostalgie comme si c'était déjà loin. Trop loin.

*Photo Amélie Mariell

 

A mort les soirées sushis !

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On dirait que c'est un crime !

Que vivre sans sushis, c'est vivre sans eau. Un peu comme sur The Island. #tropfan

Que chaque semaine, la nouvelle tradition française exige qu'on se fasse livrer un plateau de sushis. Parce que c'est IN.

JE DIS STOP !aux pointes sèches et aux cheveux cassants

Chaque semine, je reçois ce genre de texto :

"Salut les filles, ça va ? Ca vous dit une soirée entre nanas ?
Je propose sushis alors soyez làà 20 heures et n'oubliez pas vos tickets resto !<3 <3 <3"

Emily Blincoe3

Ce à quoi j'ai envie de soulever plusieurs points ou jeter plusieurs pavés dans la mare :

☼ Si on n'aime pas les sushis, on peut venir quand même ?

☼ Si on n'aime pas les sushis et qu'on n'a pas de tickets resto, on peut venir quand même ?

☼ Ca vous dit pas de faire AUTRE CHOSE que des sushis POUR UNE FOIS, pas comme les 52 dernières semaines ?

☼ Et si on arrêtait de mettre trois <3 à la fin de chaque message #onnaplus12ans

 

Donc voilà, le combo "bande de filles + potins + sushis = <3", je le conchie grave !

La première raison, c'est que je trouve sympa qu'on mange toutes le même genre de choses. Ou du moins que ça soit plus équilibré et pas Paula contre................. le reste du monde.

La seconde, c'est que je ne comprends pas comment elles ne se sont toujours pas lassées de bouffer du riz gluant et du poisson pas cuit. Ca reste du riz gluant et du poisson pas cuit.

La troisième, c'est qu'àCHAQUE fois, il y en a une qui me fait une psychothérapie pour comprendre d'où vient mon reni du sushi. Mon enfance ? Un traumatisme ? Une histoire mal finie avec un chinois ? Une histoire mal finie avec un fish ? Une fish pédicure qui s'est mal passée ?

La quatrième, c'est qu'avant, on faisait des soirée filles en mode vin et fromage et que c'était vachement plus mon dada. J'en suis presque nostalgique !

La cinquième, c'est qu'à part du saké, rien ne se boit avec des sushis. Pas de picole > on ne lâche pas de doss > on parle chats et impôts aussi chiant l'un que l'autre> soirée naze !

Du coup, à la soirée sushis, alors que tout le monde s'empifre de riz pas assaisonné, moi je ramène ma pizza que je ne mange JAMAIS en même temps que les autres vu qu'il faut savoir estimer l'arrivée du livreur et le temps de cuisson de la pizza et que BIEN EVIDEMMENT, je ne sais pas faire !

Je pourrais éventuellement ne pas aller à ces soirées mais mon dégoût du sushi doit-il vraiment entraver ma vie sociale ? Je ne pense pas, non. Paula n'a pas dit son dernier mot face aux troupes asiatiques !

Et puis le sushi, ça fédère... J'étais complètement sidérée d'assister l'autre jour à une discussion surréaliste. En parler lors d'une soirée sushi ne leur suffisait pas, elles se sont mises à parler sushis en pleine journée, hors contexte. Elles sont possédées, je vous dis !

"Tiens, j'ai mangé des sushis hier soir !
- Ah ouais, tu les prends où ?

- A paradize. C'est le plus près. J'habite au dessus mais je me fais livrer quand même. Dimanche = trop la flemme, quoi ! glousse, glousse, glousse

- Rhoo tu devrais essayer Le magasin du sushi, c'est juste une tuerie. Pas cher en plus 53 balles les 6 !

- Bah dimanche prochain à la limite !  Et tu prends quoi là bas ?

- J'ADORE leurs California rolls ! Faut vraiment essayer !

- Tiens, Paula s'en va, on l'a gonflée, tu crois ?"

En même temps, impossible de passer à côté du phénomène sushis. Ils ont remplacé tous les magasins de cigarettes électroniques qu'on trouvait toutes les 2 enseignes et qui ont tous fait faillite par des restaurants asiatiques, des vendeurs et des livreurs de sushis. Les enfoirés !Il y en a partout !

 

Moi je pense que ça leur passera. Comme la tektonik. Comme les Buffalos.

Et puis ce sera trop bien, ça leur fera faire des économies à mes copines. Parce que payer 24 balles pour six bouchées à manger avec des baguettes et donc de les faire tomber et donc de ne pas les manger, c'est quand même plus grosse arnaque du siècle, non ? Et puis j'arrêterai d'entendre ce genre de phrases insensées : "J'adore les sushis, faut trop que j'aille en Asie !"

Tu vois, on rigole, on rigole mais je ne suis pas bien. Vraiment. J'ai presque envie de pleurer, là. Ca me fait penser à un truc tellement triste :

Il est où le temps où on allait se chercher un Mac Drive le dimanche soir et où on le dévorait devant Ca cartoon ?

 *Photo Emilie Blincoe

 

 

 

 

 

10 règles de bonne conduite au boulot quand il fait chaud, que tu es une femme et que tu portes une jupe

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Ce matin, il fait beau. Le soleil brille. Le thermomètre s'affole. La question de la jupe se pose. C'est quand même cool d'avoir le droit d'avoir les gambettes à l'air. En même temps, quand tu bosses, il y a quand même quelques règles à connaître.

JR – Ballerina in Le Havre2

1- Le matin, avant de partir, on fait quelques essais devant le miroir. Flexions, marche, position assise... Faut surtout pas que la jupe se transforme en ceinture. Surtout que là, il n'y a pas de collants pour te sauver la mise ! Le matin, elle est propre, lisse, nette, longue... Et, dans la journée, sans prévenir personne, Môdame la jupe se dévergonde ! La SA-LO-PE !!

2- Avant de partir, faut vérifier qu'il ne reste pas 2-310-11 000poils qui auraient échappéà la surveillance de l'épilator ! Au pire, embarquez la pince àépiler dans le sac et si vous avez un doute dans la journée, faites-le en scred entre 2 dossiers.

3-On mate son agenda avant de partir pour s'assurer que ce n'est pas la journée des archives aujourd'hui. Histoire de ne pas se retrouver pas à monter sur une échelle, les bras levés salut les ovaires ! pour ranger des dossiers ou, au contraire, de passer la journée accroupie. Dans tous les cas, le port de la culotte est O-BLI-GA-TOIRE !.

4- Une fois au bureau, faut pas écarter les jambes pour pas qu'on voit ta culotte. A condition d'avoir mis une culotte. On y revient !

5- En même temps, faut pas trop serrer les jambes parce que sinon tu as les cuisses qui collent.TMTC

6-Faut pas croiser les jambes non plus sinon ça fait des marques rouges disgracieuses sur les jambes quand tu te lèves. Ca devient complexe à ce niveau là !

7- A chaque fois qu'on va aux toilettes, on fait attention à bien se rhabiller et à réajuster la jupe. On ne vous refera plus le coup du PQ coincé dans la culotte qui dépasse de la jupe ! TMTC bis

8-En sortant du boulot, on choisit son itinéraire. On évite de passer devant les terrasses des PMU pleines de bourrés et de leurs réflexions désagréables sur la jupe. "Waouh !", "Belle poulette", "Smack"... et autres joies de la vie féminine !

9- On mange une glace sur bâtonnet seule ou entourée de filles uniquement. Les hommes sont parfois limités et risqueraient d'y voir un message pas toujours bien placé. Après... Ca dépend de l'homme... Paula ! C'est un collègue !

10-Et on arrête de complexer sur la taille de ses cuisses, de ses mollets, de son cucul et de se demander toutes les 3 sec 1/2 si les gens vous trouvent bonnasse. On est E-VI-DE-MMENT toutes canon en jupe ou en robe !

Et toi, tu as déjà eu des déconvenues en jupe au boulot ?

 

 *Photo JR - Ballerina in Le Havre

 

Avoir ses règles

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Avoir ses règles, ce fléau  !

Bah quoi ? Tu en connais beaucoup des nanas qui crient de joie tous les mois quand elles tachent leur culotte ? Sauf quand elles pensaient être enceintes, parce que tu comprends, elle avaient du retard et que bon, ça les rassure parce qu'elles ne sont pas prêtes, pas tout de suite, tu comprends.... Les connasses ! Bah quoi ? Toi tu n'as pas vu une verge depuis 6 mois Google images ça compte pas !, tu as la chatte qui te démange, les hormones en foufelle, tu bandes dès que tu vois un torse, tes parents te demandent chaque semaine quand tu leur feras des petits-enfants.... Alors les craintes de maternité des autres, tu t'en trifouilles l'escalope !

Juco3

OUI, depuis aussi longtemps que je m'en souvienne, les règles, ça a toujours été un calvaire. J'ai eu les vendanges tardives pour ma part. Fin de collège. La veille du gala de danse le plus important de ma life. Tu vois le tableau ? Ma mère a fait la danse de la pluie, elle n'y croyait plus. J'ai bien cru qu'elle allait envoyer un faire-part à toute la famille.  Elle m'a fait le laïus d'une mère à sa fille qui devient femme. Evidemment, pas très précoce sur le coup, je savais tout. Mes copines m'avaient déjà tout dit. Les techniques, les angoisses, les odeurs... Ca m'avait l'air d'être l'épopée du siècle.  Et meme si je passais pour une gamine pas formée au près des autres filles, je n'étais pas vraiment pressée de les avoir. Ca donnait pas envie tout ça... Alors j'ai laissé faire ma mère à qui ça avait l'air de tenir à coeur de me dire des horreurs sur ce sang qui allait me couler dessus 5 jours par mois tout le temps de ma féminité. En y repensant, j'aurais peut-être mieux fait de l'arrêter si j'avais su ce qu'elle allait faire ensuite.

Je vous laisse deviner...

Faites un effort.

Le supermarche. Tout à fait. 

Parce que le stock de serviettes, protège-slip on revient 2 sec sur l'horreur de ce terme ? Période pas glam, mot pas glam ! et tampons destinéà ma soeur et à elle et qui aurait pu éponger la Méditerranée entière ne suffisait pas. Il fallait que j'aie LE MUST de la protection pour que je sois à l'aise. C'est donc au rayon hygiène feminine de Cedico que j'ai eu le droit au cours le plus humiliant de toute ma vie. Les différentes serviettes, les histoires de flux, les préfèrences sur les marques, les façons de positionnement... sous l'oeil amusé de TOUS les clients du magasin, accessoirement TOUS les gens de mon quartier. La caissière aurait pu faire un appel micro, ça aurait été pareil :

"La maman de la jeune Paula est heureuse de vous annoncer l'arrivée des ragnagnas de sa fille !"

Mais bon, ça faisait plaisir à ma mère. 

J'ai donc danséà mon gala avec une couche énorme dans la culotte. Il n'y a que ceux qui n'ont jamais mis de serviettes hygiéniques #leshommes qui ne savent pas a quel point c'est désagréable de sentir cette faluche hygiénique sur laquelle s'egouttent petit a petit vos mentrustations. Imaginez donc en porter pour la premiere fois sous le feu des projecteurs.

Est ce que ca se voit ?
Est ce que tout le monde a remarqué que j'avais mes règles ?  
Les premières  ? Est-ce que je vais devoir arrêter la danse l'année prochaine ?
Est ce que je vais devoir changer de bahut l'année prochaine  ?

Jai tellement eu peur d'avoir une fuite en public que j'ai dansé de façon ridicule, avec de tous petits mouvements de sorte que celui qui n'avait pas compris que j'étais réglée aurait pu le lire sur ma face. Bwef.

J'ai mis des serviettes quelques mois dans l'espoir secret de passer aux tampons. Mais la vierge et l'angoissée que j'étais n'arrivait pas à les faire entrer. Et c'est pas faute d'avoir lu, relu et rerelu la notice. Bien se détendre j'aimerais bien les voir se détendre les mecs qui ont écrit ça, respirer, se mettre debout, se pencher un peu et fuuuit ! Plus facile à dire qu'à faire. Un jour, j'ai cru savoir les mettre. Oui, j'ai cru. Parce que ce n'était pas le cas. Je marchais comme un cowboy. Ils étaient mal enfoncés et me faisaient un mal de chien jusqu'au jour où fuuuuiiiit, comme sur la notice, c'est rentré tout seul.

Bon. J'ai eu des ratés. Comme cette fois où j'ai changé de tampon un peu saoule et que javais omis denlever la petite coque en plastique sur la partie supérieure du tampon. Ou cette fois je l'ai mis à l'envers. Croyez moi, c'est pas easy a retirer sans ficelle.

Et puis c'est toujours un peu tabou de parler de ses regles quand on a 15 ans. Ca ne devrait pas mais on a un peu honte de les avoir. On devrait être fières de les avoir et on devrait pouvoir crier sur tous les toits qu'on est des femmes et que tout fonctionne parfaitement ! Mais non. A la place de quoi quand un prof me demandait pourquoi j'étais en retard, je n'ai jamais osé lui répondre, eyes in the eyes :

"Scuse mec, mais 3 chiottes pour que 250 nanas changent leur tampon en 5 minutes, cest un peu lég', tu ne trouves pas ?"

Là,  où je suis la plus fière, c'est que je n'ai jamais eu d'accident. Public, je veux dire. Evidemment, je me suis déjà levée le matin précipitamment en criant "et merde !" a en faire tremper mon bas de pyjama dans du savon de Marseille. Je pense que j'aurais été ma BFF temporaire du collège dont je tairai le nom couccou Fanny, je serai partie vivre dans une grotte au fond de la Mongolie. Après un cours au CDI sur la façon de ranger des livres #coursinutile#bahparordrealphabetiquenan, elle s'est levée de sa chaise, le jean tout rouge. On a essuyé sa chaise avec des Kleenex qu'elle a fourré dans son Eastpak ensuite pour que personne ne les retrouve #bonjourlesodeurs et a passé les 4 dernières heures de cours son manteau noué autour de la taille comme une boloss #tropscred.

 

Mitsuko Nagone12

 

Aujourd'hui, je suis un peu comme dans la pub, Dame Nature je la fuck avec mes tampons. Je gère  nickel. Jsais même anticiper, t'as vu ! Et quand je reçois ma première décharge dans le bas ventre et oui, les gars, ca fait mal - mais c'est pas pour ça qu'on est désagréables, je regarde mon vagin et je lui dis "allez au boulot mon coco !"

J'en profite pour dire fuck à cette pote qu'on a toutes et qui ne peut s'empêcher de sortir à tout va :

"Les règles?  Oh moi ca va, je ne les ai que 2 jours"

Pute.

Et je remercie celle qui morfle 10 fois plus que moi, incapable de sortir, tellement chiante pendant 5 jours qu'elle hiberne chez elle en mangeant du pop corn devant les Chtis à Hollywwod. Ca fait un peu de bien de savoir qu'on n'est pas si mal lotie. Cest moi la pute.

Enfin, je dirais que durant cette période, faut quand même être mega armée logistiquement parlant. Faut penser a emmener 40 000 tampons avec soi au cas où ton verre s'éternise même si clairement c'est pas ce soir là que tu vas pecho - on se le dit toutes - ou alors vous êtes crado. On prévoit une pochette pour ranger les tampons afin d'éviter quils ne se fassent la malle sous les yeux de ton interlocuteur quand tu sors ton agenda de ton sac. Hein Paula ? Tu mattes toujours où sont les toilettes en arrivant dans un nouveau lieu avant même de savoir quelles bières ils servent et ca pour une chti, cest un défi. On décide du programme autrement : on évite les festoches, on ne programme pas de réunions de plus de 2h, on prie le soir pour que le tampon dure toute la nuit sans encombre....

Sur cet article plein de glamour, je te quitte avec une video hilarante sur les mystères qui planent sur les règles des filles selon les hommes. Juste le temps pour moi d'aller changer de tampon....

 

Et toi, les règles, c'est tabou ou pas ?

*Photos Juko et Mitsuko Nagone

Paris, tu m'épuises !

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J'ai toujours beaucoup de plaisir à aller visiter Paris. A rendre visite à des potes.

MAIS

Je ne me vois pas y vivre. Du tout.

 

Benjamin Affagard the street vitrine

 

Déjà, vous les Parisiens, est-ce que vous avez des salaires de 3 millions de dolls par mois ? Non parce que prendre le métro avec vos histoires de zones, ça coûte déjà un bras, boire un verre ça te coûte l'autre bras. Alors imagine aller boire un verre et devoir prendre le métro... C'est pas évident évident... sans bras !

En parlant de boire un verre, tu es au courant qu'une menthe à l'eau vendue 5,50 euros, c'est juste de l'arnaque. On parle bien d'un sirop vendu 1,50 euros dans un supermarché avec de l'eau du robinet. Rien ne te choque ?

J'oublie tellement cette bière à 10 euros, ce jus de fruits à 6 euros et ce coca à 4,50 euros. Mais où va le monde ?  On en est à 26 euros, juste pour boire 4 verres, là où moi j'aurais payé 11,50 dans ma ville. Votre goût de la démesure me dépasse complètement !

Mais dites-moi, quand vous venez en province, la vie doit vous paraître gratuite, non ?

Bon, revenons-en aux déplacement avec ce métro qui pue la pisse et ses kilomètres de couloirs interminables qui font que quand tu penses être arrivée à ta station, ça ne veut pas dire pour autant que tu es arrivée à destination. Non parce que pour voir la couleur du ciel, tu dois encore marcher au moins 10 minutes. Quelle galère ! Et encore faut-il ne pas se tromper de sortie. C'est bien un truc de Parigos, ça ! Les sorties multiples du métro à des endroits diamétralement opposés de sorte que, si tu te trompes, tu es complètement paumée. 1 station et 4 à 5 sorties. Dans notre petit métro de Province, quand on descend à République, on sort place de la République et pas rue des fleurs, rue des jardins et rue des jardiniers. J'ai déjà raté des trains à cause de ça et croyez-moi, j'ai juré. Sévère.

Chez vous, le moindre déplacement prend du temps. On en a vite pour 1/2 heure de métro et ce, je suis encore gentille. 1/2 heure et dans quelles conditions. Il semblerait que la règle du jeu soit "Combien de gens pressés peut-on entasser dans le même wagon ?" ou "Combien de gens ne sentiront pas qu'ils se sont fait volé leur téléphone pendant le trajet ?" ou "Combien de temps peux-tu résister le nez sous l'aisselle d'un type qui, visiblement, n'a pas pris de douche depuis que cela existe ?". Très drôle comme jeu, vous devez absolument essayer ! Donc 1/2 heure de trajet. Ce qui ne laisse AUCUNE place à l'improvisation, soyons d'accord. Tu ne peux en aucun cas rejoindre un pote pour boire un verre en 5 minutes comme on peut le faire chez nous. Tu as forcément 3 heures de marge pour être sûre d'être à l'heure. Bah dis donc vous ne devez pas faire grand chose de vos journées avec tous ces déplacements !

Benjamin Affagard the street vitrine 2

Et à chaque sortie, la même rengaine, vous checkez l'appli RATP pour voir l'itinéraire le plus simple. Mais c'est JAMAIS simple. Il y a toujours un débat entre Parisiens sur les lignes à emprunter.

"Si on prend la 4 et la 13, c'est bon.

- Non mais n'importe quoi ! C'est la 1 et la 7.

- Peut-être mais je ne veux pas passer par Place d'Italie. Simple superstition."

Bref, dans les 2 cas, on arrive à destination mais visiblement, il y a conflit d'intérêt.

Mais je crois que j'ai compris votre technique pour éviter le retard. C'est la marche, votre point fort. Vous marchez QUAND MEME hyper vite. Pour vous dire, ma pote marchait avec ses grandes enjambées et moi je la suivais en courant et en m'essoufflant. ET CA N'A RIEN A VOIR AVEC LA LONGUEUR DE MES JAMBES, D'ACCORD ? Derrière quoi j'ai dû me commander une menthe à l'eau à 5,50 euros qui m'a mise de mauvaise humeur et que j'ai bue sur une terrasse où tous les cons clients étaient alignés derrière le même côté de la table. Et faut pas essayer de vouloir bouger une chaise de place. Non, non, non. INTERDIT. C'est quoi votre problème ? Vous vous trouvez moches au point de ne pas vouloir vous regarder même en buvant un verre ?

Dernier point récurrent chez vous les Parisiens. On n'a pas le droit de marcher chez vous. Avec nos chaussures, je veux dire. Vous pouvez vous prendre des tas de pollution dans la tronche toute la journée, vous pouvez suer à souhait dans le métro, bouffer la sueur des autres mais FAUT ENLEVER SES POMPES EN RENTRANT parce que... parce que... parce que... Paris, c'est sale ! Youhou les toqués !

Benjamin Affagard the street vitrine3

Bref, Paris reste une ville magnifique avec des millions de choses à faire, d'artistes à voir et bars àécumer même si la bière est dégueu et chère mais franchement, les Parisiens, je vous tire mon chapeau. Je serais fichtrement INCAPABLE de vivre dans votre ville !

Mais vous avez sûrement de bonnes raisons pour vivre dans la capitale. Alors, expliquez moi !

 

 *Photos Street vitrine de Benhamin Affagard

 

 

L'été, ce guet-apens !

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L'été est un concept. Une sorte de fête commerciale. Qui nous entraîne dans un goufre.

Aussi loin que je m'en souvienne, l'été a toujours été ma saison préférée. J'aime pô l'hiver : fait froid, la voiture elle glisse, il y a toujours un Rô malin pour te foutre de la neige dans le cou, on a la goutte au nez et on a des couches et des couches de vêtements sur nous. C'est pô une saison sexy ! J'aime pô l'automne non plus,ça sent la mort : faut aller au cimetière, les arbres se décharnent, fait tout gris, tu dois enterrer les jupettes, ressortir les collants, oublier tes vacances, les mojitos et t'accrocher jusqu'à l'été suivant. Quand je te dis que ça pue la mort... J'aime pô le printemps : on est toujours contents de le voir arriver. On range les pulls, les bottes, on s'emballe un peu sur les fringues légères. ET BIM, on a un regain de froid qui nous tombe sur le coin de la chetron !

Alors j'ai décidé, comme j'étais bien obligée de préférer une saison, d'aimer l'été. L'été, c'est trop cool. Il y a du soleil. Des gens souriants. Des fruits trop canons. Des corps qui se dévoilent. Des glaces. Des musiques qui donnent la pêche. Des fêtes partout et tout le temps. Des vacances.

Annelie Vandendael9

Mais voilà...

L'été, c'est une arnaque dans laquelle on saute tous à pieds joints.

- Déjà parce que tu te dis que la vie est trop cool au soleil. Et puis tu réalises que tu as un travail. Un boss qui n'a pas trop trop envie de te laisser vivre à la cool tout ça parce que the sun is shining.  Entre nous, moi, dans ma tête, j'ai un peu inventé une règle de base : quand il fait beau, tous les salariés (sauf ceux des bars) devraient pouvoir rentrer chez eux !

- Parce que ça me rappelle tout le temps que j'ai pas voulu payer 500 balles de plus dans ma caisse  pour avoir la clim. A la place de quoi, je me retrouve sur l'autoroute avec la tête qui passe par le carreau pour essayer de m'aérer l'épiderme.

- Parce que le soleil, il a beau te faire un super teint, il n'efface pas les factures à payer.

- Parce que le cuir du canapé, il veut toujours rester colléà ta peau quand tu te lèves. Tu vois de quoi je parle ?

- Parce que ça coûte trop cher en alcool et en barbac. Les cubis de rosés, les mojitos au bar d'en bas, les restau en terrasse plus qu'il n'en faut, les cuites de semaine pas prévues... Je crois que mon banquier déteste l'été !

- Et j'enchaîne sur la fatigue accumulée. Bah ouais, après le taff, la deuxième journée commence. Faut aller voir les amis, boire des coups genre l'obligation. On regarde pas l'heure. On se fie au soleil comme des bâbâche. On pense qu'il va se coucher gentiment à 17 heures et HOP, il est 23 heures, minuit, 3 heures et tu n'as rien vu passer. Du coup, le lendemain au taff, tu as l'haleine putride, le teint jaune le foi travaille et aucune mais vraiment aucune conviction pour bosser. Et quand tu te dis que tu vas siester en rentrant, tu récidives comme la veille.

- Parce que quand il fait chaud, ton activité cérébrale se limite àt'imaginer le cul dans une pataugeoire.

- Parce que larver en culotte chez soi et se nourrir exclusivement de mojitos et de saucissons au canard avec son keum, il paraît que ce n'est pas un métier. Chiottes !

-Parce qu'on en a toutes chier à faire des régimes pendant des mois à ne bouffer que des aliments verts/ronds/dégueulasses pour se retrouver en maillot sur la plage et se dire que PINAISE, ça se voit même pas. AUCUN rapport avec les mojitos, d'abord !

 

 

 Et toi, ta saison préférée ?

*Photo Annelie Vandendael


Il était beau mais qu'est-ce qu'il était con !!

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Avoir envie de pécho ne fait pas tout. Avoir la chatte en friche non plus. Tu rencontres un bel étalon, une target potentielle qui t'aidera à te faire passer la vie la nuit sous les meilleurs auspices. Mais parfois, ta conscience te rappelle à l'ordre, t'ordonne de laisser tomber certaines cibles pour ta dignité.

L'autre soir, c'était l'heure du dernier verre. On avait déjà passé une belle soirée en groupe, c'était vachement sympa. Alors nous nous sommes retrouvés tous dans un dernier bar, autour d'une dernière bière celle que tu ne savoures pas en général comme pour ne pas en finir avec la soirée. Avec le recul, je me dis que j'aurais pu rentrer chez moi, cela m'aurait fait gagner 3,50 euros, 1 heure de mon temps et 3 000 espoirs.

 

Berta Vicente 2

 

A notre tablée s'était joints 2 gars sortis du buisson. Tu suis ?

Franchement, il y en avait un plutôt pas mal. On peut même dire CA-NON. Je crois qu'on a tous rougi quand il s'est assis à table. A côté de moi. Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Là, dans ma tête, je me suis dit :"il n'y a pas de hasard". Même les mecs ont rougi. Ma pote, assise en face de moi accessoirement en couple, me faisait un jargon mimique tout sauf discretpour me signifier que l'homme assis à côté de moi aurait pu faire rougir une escalope crue et que je pourrais en faire mon 4 heures.

Alors qu'une fille célibataire de la table se lançait, sans vergogne et à coup de phrases bazooka ça devait faire longtemps qu'elle n'avait pas kène, à l'assaut du copain du mec canon, j'étais un peu plus en discrétion. Le mec CA-NON a alors entrepris la conversation avec des questions d'usages dont tout le monde se fout quand on sait qu'un 4 heures = c'est pas toute la vie, sous les yeux et la bave de ma copine en couple qui vivait cette première approche par procuration.

{Apparté} Les questions d'usage dont on a envie de se débarrasser au plus vite :

- Tu vas bien ?

- Tu viens souvent ici ?

- Tu fais quoi dans la vie ?

La discussion allant, je me suis vite rendu compte que si le jeune homme avait un physique à te presque faire oublier Matt Pokora, il n'avait pas dû jouer dans le même bac à sable qu'Einstein pour autant. Le couperet venait de tomber : il était loin d'être une lumière. Et les minutes suivantes ont été atroces. Tu me connaîs, je ne sais pas bien faire semblant quand je suis agacée. En plus de supporter ses blagues vaseuses et dépourvues de tout sens comique, j'ai constaté qu'il avait aussi un rire de benêt à t'en refroidir une gogo danseuse. J'ai alors senti le sol se dérober sous mes pieds. Mes espoirs pour la nuit venaient de s'échouer sur la plage du sentimentalisme...

Oui parce que certaines d'entre vous me diront que c'est pas bien grave et que pour une nuit, j'aurais pu faire abstraction de son manque de neurones. Mais non ! Je vous assure que j'ai beaucoup réfléchi à la question sur le moment au moins 3min30 et je préfère repartir seule avec ma dignité qu'avec le teubé et sans plus aucun amour propre.

Le CA-NON rebaptisé TEU-BE entre temps, a quand même lâché entre 2 questions "quel est ton animal préféré ?" steupl ai-je une tête à aimer les animaux et POURQUOI tu demandes ça ? et "Tu reveux un verre ?" : "Ma passion ? les seins". Check avec son pote. Rire de teubé. Rideau.

Je ne sais pas quelles filles ça fait craquer mais certainement pas moi. Avec la non-patience et mon anorak, on est repartis la queue entre les jambes enfin non, du coup mais tu me comprends, direction chez moi !

Le plaisir, ça ne se prend pas avec n'importe qui ! Qu'est-ce que tu en penses ?

 

 *Photo Berta Vicente

 

 

 

 

 

 

 

 

Je crois que j’ai un radar à connards.

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 J’ai trouvé mon double. Mon âme sœur. Mon moi en mec.

Il mesure 1m90. Il est mignon comme tout. On fait les mêmes choses, on va dans les mêmes endroits. On a pas mal de passions en commun. On travaille dans la même branche, il a les responsabilités en plus. Il n’envisage pas de plan cul, il veut une vraie relation, stable et longue duréeaujourd’hui, ce genre de phrase de la part d’un mec, ça vaut de l’or.

 

Booboo

 

Evidemment, il y a un MAIS.

MAIS

Il ne me fait pas bander. Il a beau tout avoir sur le papier. Ca fait quelques semaines qu’on s'est rencontrés et ça manque de fun tout ça, de rires, de punch. Alors oui, je continue. J’aime recevoir des messages de lui, répondre à ses moult questions… Mais je ne parviens pas àêtre dans un jeu de séduction avec lui. En fait, j’ai trouvé un pote. Aucun papillon dans le ventre. Pas de palpitation. Et je continue parce que je me dis que parfois, l’amuuuuur ça n’arrive pas tout de suite. On peut apprendre à se connaître. Prendre le temps pour une fois. Alors qu’en général tout va très vite. Généralement, je n’ai pas le temps de finir ma bière que j’ai déjà une autre langue que la mienne dans la bouche. Claaaassse, Paula !

Pour me connaître un petit peu, j’ai la sensation que ça ne viendra pas. Je m’accroche un peu au concept du mec bien. Et pour autant, si ça ne vient pas, faudrait peut-être que je lâche l’affaire pour ne pas le blesser. Ô c’est beau ça, Paula.

A côté de ça, sur Tinder, je parle aussi avec des enculés mecs. Des gars beaux au possible, dont je regarde les photos pour m’endormir et avec qui on se marre, on se charrie mais avec qui faut que je mette mes espoirs de robe blanche et de marmots entre parenthèses. Mais au moins je vibre.

Alors faut choisir quoi ? On ne peut pas avoir la stabilité et la vibration together ? Seriously ? Je vous entends venir avec vos grands sabots. « Ca va venir, Paula ! »

Ouais, bah ouais… Mais ça n’arrange pas mes bidons. Ce serait tellement plus simple si je n’étais pas attirée par les connards.

J’ai un aimant. C’est comme si tu me mettais dans un navet, type Le bachelor et qu’immanquablement, j’avançais vers le con. Que même si c’est clair, je ne vais pas m’empêcher de croire que je peux transformer un enculé en mec bien, en mec stable. En plus, je sais TRES BIEN que, pendant que je profite, je vais souffrir au final. Parce qu’il ne changera pas. Que je vais finir comme une morve dans mon canapé, à bouffer de l’Haagen Daz à 8 euros. Que je dirais A TOUT LE MONDE que les mecs, c’est fini. Que je vais entrer au couvent. Alors que la semaine d’après, je retournerais EVIDEMEMENT vers le même genre de type. #lhistoiresansfin

Pourquoi a t’on ce sentiment de plus s’amuser avec des enfoirés ?

La vie semble plus légère sûrement avec eux. Ils veulent l’agréable d’une relation sans les contraintes. C’est plus simple, on ne réfléchit pas, on se laisse porter. On pense qu’au fun. Et ça fait du bien…

Les sentiments, c’est complexe, Nom de djou !

Je sais pas où me mène cet article. Je trouve pas de fin. Peut-être parce qu’il n’y en a pas. Peut-être qu’il faut que je réfléchisse à tout ça. Ou au contraire que j’arrête de réfléchir. Que je m’amuse puisque je veux rire et que je laisse voir oùça me mène.


Tu en penses quoi ?

*Photo Booboo

TINDER : je vais vous apprendre à mettre de belles photos de profil

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Bon les gars,

Sérieux !

Faut qu'on ait une discussion.

Vos photos de profil sur les sites de rencontre, on en parle ou pas ? Vous êtes un peu au courant que c'est votre première vitrine ? Non parce qu'au vu du florilège que vous nous offrez, permettez moi d'en douter. Mais je vous rassure. Vous êtes presque tous égaux face à l'épreuve de la photo !

Car Burnouts Photography- Simon Davidson

Pensez-vous sérieusement nous séduire en...

...mettant une photo de vous en costar à côté d'une femme mariée ? Et même si vous avez pris soin de flouter le visage de la mariée....

...mettant un selfie en maillot de bain, dans une piscine en buvant du mousseux à la bouteille ?

...mettant une photo de vous dans votre voiture ? Je crois que ça ne fait bander que vous !

...mettant une photo de vous genreau réveil à câliner votre chat comme si c'était un moment précieux capturé de façon impromptue ? Bon OK, ça doit marcher avec pas mal de nanas. Pas avec moi.

... mettant une photo de vous avec un casque de moto sur la tête ? Cf le point sur la photo de voiture

...mettant une photo de vous en pied, tête coupée, pour montrer votre torse ?

... mettant une seule photo de vous mais avec 4 potes ? Ah vous faites un lot, c'est ça ?

...mettant une photo de vous déguisé en lapin géant ?

...mettant une photo de vous dégainant un gros fuck ? Quelqu'un trouve ça terriblement sexy dans l'assistance ?

...mettant une photos de vos attributs ? Si, si, vous l'avez fait !

...mettant une photo de vous pour nous faire croire que votre petite notoriété dans les Chtis à Ibiza va vous faire matcher pleins de nénettes ?

...mettant une photo de vous en train d'emballer Loana une bimbo ?

...mettant un selfie pris dans le miroir de votre salle de bain ?

...mettant une photo anonyme Facebook ?

...mettant une phrase de lover du genre "Si je risque l'amour c'est que j'ai l'amour du risque" ? "Ah ouais, OK, level, quoi !".

 

Je n'ai pas la sainte parole mais sérieusement, un peu de naturel siouplaît ! Que vous nous montriez que vous affectionnez la moto. Soit. Bien que moi je me dis, la loose il va parler que de ça et couper sa vie sociale pour aller se promener en deux roues. Mais montrez nous autre chose aussi. On veut vous voir vous, votre minoi, des photos simples, pas trop posées, pas trop délurées pour qu'on comprenne absolument que vous êtes quelqu'un de fun... En fait, je vous dirais simplement de varier les plaisirs et nous montrer plusieurs facettes de vous sans en faire trop.

On a l'impression qu'on doit vous aimer pour votre bolide, votre engin je parle bien decelui qui est dans le calebut, votre chat, vos muscles et vos cocktails. Et c'est tout.  Vous avez beau ne pas chercher l'âme soeur Dommage c'est moi, faites-nous croire que vous avez un peu pris votre temps pour vous mettre en valeur. Que vous ne nous avez pas bourrinées à coup de photo mitraillettes. Et Hop c'est dans le sexesac ! Je ne dis pas que vous devez poser avec une licorne ou sous une pluie de paillettes pour nous plaire. Quoique... Je trouve que votre photo doit nous donner envie de vous découvrir sans avoir l'impression qu'elle a été prise juste pour épater la galerie. Laissez-moi vous dire que quand vous cumulez la moto, le mousseux dans la piscine et le miroir de la salle de bain... Hummm... c'est compliqué de liker. En revanche, elles sont parfaites pour vous faire des potes. Mais pas pour pécho. En 2015, dites-moi, vous avez compris que les hommes et les femmes, c'était deux choses différentes ? Creusez-vous un peu la cervelle, vous y êtes presque !

A bon entendeur !

*Photo Simon Davidson

Pourquoi ne puis-je pas aller à un EVG ?

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Parce que je suis une fille. C'est ça ? Mais si j'ai envie de partager ce moment unique et privilégié avec mon ami et que je suis aussi proche de la mariée qu'une moule d'un bouquet de radis, on fait comment ? On accepte de disparaître dans les coulisses de la vie de l'ami ?

Je serais d'avis de dire que je fais ce que je veux, qu'on ne m'interdit pas de faire les choses et que j'emmerde ceux qui ne sont pas d'accord. Sauf que... si c'est le marié qui ne veut pas, ça complique les choses. Meilleur ami ou pas.

Evidemment, si on m'écoute, je dirai qu'un EVG ou un EVJF peut être mixte. Que l'on célèbre l'enterrement de vie de garçon d'une personne ne signifie pas FORCEMENT  que l'assistance doit être EXCLUSIVEMENT du même sexe. C'est un moment important dans la vie d'un homme auquel je veux participer pour les êtres qui me sont chers. Mon frère, si tu me lis...

Lauren Fleishman

 

"Ca change quoi, que je sois  là ? Je ne compte pas pour toi, c'est ça ?"

Vous savez quoi ? Il paraît qu'ils ne sont pas les mêmes quand on est là. Bah les gars, faites-vous une soirée "couilles" avant. J'en sais rien, moi ! Achetez de la bière, jouez à FIFA , faites des pets malodorants en vous grattant les parties et en disant des cochonneries sur les filles la veille et, le jour J, partagez les derniers moments de jeune homme avec ceux qu'il aime vraiment. Genre.... Moi !

"AAH OUAIS ? Tu préfères vivre ton EVG avec des collègues de ton stage et tes nouveaux copains du bad alors que MOI, MOI ta meilleure amie, que tu connais depuis DES ANNEES- dois-je te dire ce que représentent ces années ? - je ne suis même pas invitée à l'un des moments les plus phare de ta life ?"

Alors, mon ami a eu la réaction géniale de retourner la situation et de me dire :

"Bah et toi ? Tu aurais envie que je vienne passer la journée avec tes copines quand tu te marieras !"

Mais bien sûr que oui, voyons !* Je rêve de t'avoir à mes côtés. Faire la fête avec toi avant mon engagement suprême. Savoir que tu me soutiens, que tu m'accompagnes dans chaque moment de ma vie, surtout dans les plus importants, ça me fait plaisir, tu n'imagines même pas ! Et je suis sûre que la french manucure, t'ira àMER-VEILLE !

*hypocrisie quand tu nous tiens

Il paraît que j'en fais trop, que ce n'est pas un drame, après tout...

"UN DRAME ??? APRES TOUT ? Mais tu me FENDS le coeur, mon gars ! Je ne suis donc rien pour toi ? Tu me déçois !"

L'actrice faisait rouler ses larmes de crocodiles pour attendrir son interlocuteur... qui restait insensible. Le bâtard !

Evidemment, je suis passée pour une hystérique. Je ne vois pas du tout à quel moment, il a pu déceler en moi une once d'hystérie... On est d'accord, les filles ? Ce n'est pas le cas !

Et puis bon, je suppose, qu'une fois marié, mon ami deviendra d'un coup très sérieux. Il va partir longtemps en vacances, il va devenir papa... C'est peut-être l'occasion de se prendre une bonne vieille biture ensemble sans son bouquet de radis, ressortir les vieux doss' et en créer de nouveaux dont on parlera plus tard. Je ne veux pas être LA pote qui n'était pas làà l'EVG de son ami et qui n'aura rien à raconter lorsque tout le monde en parlera.

Il a essayé de me proposer un EVG à deux un peu plus tard. Genre, une biture tous les deux pour que, je cite, "je sois contente". Evidemment, j'ai pété une durite sur sa tronche en lui disant qu'il n'avait vraiment, je cite, "aucun coeur".

Alors j'ai travaillé mon ami au corpset pourtant sans aucune faveur sexuelle. Cela m'a pris des jours, des heures, des mois... Je ne sais plus bien. Sans jamais tomber dans l'hystérie bien sûr. Je lui ai sorti des arguments béton/bidon :

"Si je ne suis pas invitée à ton EVG, à quoi bon venir à ton mariage ?"

Lauren Fleishman 3

"En tant que meilleure amie, je n'ai donc aucun rôle à jouer dans le jour le plus important de ta vie ? Es-tu sûr que je sois si importante que ça pour toi ?"

ET PAF ! je suis devenue témoin. 

"Un jean et des baskets ça passe pour la soirée ? J'ai pas trop envie de faire d'effort pour le mariage, vu qu'apparemment, c'est le thème..."

Et il a cédé. Après tant de négociations, j'ai réussi àêtre invitée àune partie de son EVG. Et j'ai fermé ma gueule parce que c'était déjà pas mal après tout. Mon but n'étant pas de gâcher son moment, mais bien de partager un moment avec luIavant qu'il ne devienne nul. Bon je vous avoue, qu'à ce moment précis, je m'en trifouillais l'escalope d'être invitée ou pas, j'avais juste eu mal à l'égo que ce ne soit pas naturel qu'il m'invite. Etrangement, je ne me voyais pas lui dire ça après tant d'histoires. Evidemment, je n'ai pas été invitée ou même concertée pour l'organisation. Fallait pas rêver même si j'aurais, à coup sûr, fait beaucoup mieux que les garçons ! C'est nul, les garçons !

Je résumerai donc en disant que pour un enterrement de vie de garçon ou de jeune fille, l'essentiel, pour moi, est d'être entouré par les personnes importantes dans nos vies et ne pas faire une affaire sectaire. Quand je me marierai avec M. Pokora, je ne voudrais pas faire des trucs girly, avec des filles. Je veux mes potes. Passer un week-end ensemble. Qu'ils me disent à quel point je suis formidable. Parce que je suis formidable. Qu'on fasse la fête du lever au coucher, à s'en déglinguer le foie et attraper des grosses poches sous les yeux. Un point, c'est tout.

Le jour J, j'étais surexcitée. J'ai mis ma 2ème plus belle robe, la première étant réservée au mariage tu ne crois tout de même pas que j'allais vraiment venir en jean et baskets ? et j'ai filé au premier apéro de la journée. A 10 heures du mat'. Ca pique. En arrivant, j'ai remercié mon ami comme il se doit :

"Merci 1000 fois. Tu ne sais pas à quel point ça compte pour moi ! Tiens, j'ai ramené du rosé pamplemousse, mets le au frais !"
 

Et toi, tu en penses quoi des EVG mixtes ?

 

 

 *Photo Lauren Fleishman

5...phrases à arrêter de dire

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1. "Je suis passé chez Sosh."
Parce que tu as l'air con.
Parce que tout le monde va essayer de le dire autour de toi.
Parce que tu es chez Bouygues.

2. "Allô ? Non mais allô, quoi ?"
Parce que Nabilla n'existe même plus.
Et qu'il faut arrêter de se la jouer cool à retardement.
Non, faut surtout arrêter de croire que tu es cool en le disant.

3. "T'as les boules, t'as les glandes, t'as les crottes de nez qui pendent"
...dès que quelqu'un dit "T'as les boules".
Parce que c'est ridicule.
Même pas fort.
Même dans ta tête. C'est ridicule. Arrête.

4. "Comment ça va ? Comme un lundi."
Parce que, visiblement, je vais t'apprendre quelque chose : cette phrase ne t'appartient pas. Tu n'es pas le précurseur, tu n'as pas le monopole de la phrase. Elle vient des années 1715 cette phrase et TOUT LE MONDE la dit en entrant dans le bureau. Alors arrête, pinaise !
Et tu n'es pas beaucoup plus drôle quand tu dis "Comme un vendredi". Parce que... C'EST PAS DROLE, tout simplement.

5. "Jpeux pas j'ai piscine".
Parce que c'est overpassed.
Idem pour "Jpeux pas j'ai aqua poney" : c'est finish. Même si tu te sens cool quand tu le dit, tu passes pour un vieux boloss qui a raté tous les trains de l'année.

 

Et pour toi, faut qu'on arrête de dire quoi ?

 

*Photo Olivia Steele

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